Débuter en astronomie

Les planètes, les étoiles, les nébuleuses… Tant d’objets célestes aussi mystérieux que fascinants.  L’astronomie est avant tout la science de l’observation des astres, cherchant à expliquer leur origine, leur évolution, leurs propriétés physiques et chimiques. Le mot lui-même vient du grec et signifie « loi des astres ».

C’est aussi un loisir pour beaucoup de gens. Loisir qui requiert patience et méthode, pour les débutants comme pour les avancés. Avant de vous décider sur l’achat d’un instrument documentez-vous, sur les bases des télescopes et lunettes, mais aussi sur le ciel, les constellations, apprenez à lire une carte du ciel.

1- Commencer à tâtons

N’hésitez pas à sortir de chez vous dans la nuit pour observer le ciel à l’œil nu ou avec une paire de jumelle que vous trouverez au fond d’un tiroir. Apprenez à reconnaître les constellations et étoiles les plus connues, en vous aidant d’une carte du ciel. Vous pouvez également télécharger un logiciel gratuit et très intuitif qui s’appelle STELLARIUM. Il vous permet d’afficher le ciel à un endroit donné et au moment que vous avez choisi, de repérer des objets célestes et les planètes.

Les plus motivés peuvent acheter les livres récemment sortis.

Vous pouvez également participer à des rassemblements de club d’astronomie, les passionnés ne seront pas avares de conseils et astuces. De plus, cela vous permettra de tester du matériel d’astronomie que vous n’avez pas encore.

2- L’achat

Une fois que vous savez vous repérer dans le ciel et trouver des objets célestes visibles à l’œil nu ou avec une paire de jumelles, vous pouvez passer à l’acte. Surtout ne vous précipitez pas pour l’achat d’un instrument d’astronomie, ne vous jetez pas sur la première promotion qui vous paraît intéressante. Renseignez-vous sur les différents types d’instruments qui existent, et posez-vous les bonnes questions avant de choisir un modèle : qu’est-ce que je veux observer ?, est-ce que je vis dans un endroit où il y a de la pollution lumineuse ?, est-ce que je compte déplacer mon instrument ?, comment vais-je le ranger ?, suis-je suffisamment patient(e) et motivé(e) pour me lancer dans l’astronomie ?… Tant de questions auxquelles vous devez penser avant de vous procurer un télescope ou une lunette astronomique.

Voici un lien regroupant quelques notions de base à connaître avant de faire un choix :

http://www.naturoptic.com/comment-choisir/telescopes/choisir.php

Retenez bien qu’en astronomie l’important ce n’est pas de grossir beaucoup mais de collecter un maximum de lumière. Plus le diamètre d’ouverture de l’instrument est important, plus sa capacité à collecter de la lumière est grande. Par contre, n’oubliez pas que plus le diamètre d’ouverture est important, plus l’instrument est encombrant, et c’est un paramètre à prendre en compte si vous souhaitez déplacer votre appareil ou si vous n’avez pas de place pour le stocker.

Sachez aussi que vous ne verrez pas les couleurs lorsque vous observerez le ciel profond (galaxies, nébuleuses…) car notre œil n’est pas assez sensible.

Les performances d’un télescope ou d’une lunette ne dépendent pas uniquement de l’instrument, mais également des accessoires, de la monture utilisée, du trépied… En effet, la monture et le trépied doivent absolument être adaptés au gabarit (poids et taille) du télescope, sinon vous n’obtiendrez jamais une image nette et stable.

Un détail à ne pas oublier est qu’il ne faut pas demander à un instrument d’astronomie plus que ce qu’il n’est capable d’offrir. Les personnes qui souhaitent débuter ce type d’activité ne veulent généralement pas investir des sommes trop importantes avant d’être sûres que cela leur plaise. Elles achètent donc des instruments d’initiation à bas prix tout en espérant faire des observations dignes d’un professionnel.

3- Bon à savoir

Une heure avant d’observer le ciel, il faut sortir le télescope. C’est ce que l’on appelle la mise en température, cela sert à mettre l’instrument à température ambiante. Ainsi vous éviterez la buée sur les optiques.

Lorsque la lumière est insuffisante, le cerveau déclenche la production de carotène qui irrigue les cellules de l’œil afin d’augmenter leur sensibilité. C’est ce phénomène qui nous permet de voir dans l’obscurité. Ce processus est très important pour l’astronome qui a besoin de toutes ses capacités visuelles nocturnes pour observer le ciel à l’œil nu ou avec un instrument. Il est donc conseiller de se placer dans l’obscurité 15 à 30 minutes avant l’observation et d’éviter toute source de lumière normale. En effet, même la lumière d’une petite lampe de poche détruit instantanément le carotène et le processus recommence à zéro. Cependant, il vous faut tout de même de la lumière, ne serait-ce que pour lire une carte du ciel. La lumière rouge est très utilisée en astronomie. Vous pouvez donc vous procurer une lampe frontale possédant une LED rouge, ou tout simplement peindre avec du vernis rouge le verre de l’éclairage d’une lampe de poche classique.

En astronomie, le ciel profond désigne les objets du ciel nocturne autres que ceux du système solaire (planètes, comètes, astéroïdes…). Ce sont les galaxies, nébuleuses et amas stellaires… Les plus connus sont les objets de Messier. Cent dix objets du ciel profond sont répertoriés dans le catalogue de Messier nommé M1 à M110, et certains sont visibles à l’œil nu (dans des conditions lumineuses et climatiques favorables) ou avec une bonne paire de jumelles, comme la galaxie d’Andromède (M31), la galaxie du triangle (M33) ou encore la galaxie M81.

Vous trouverez énormément d’informations au sujet de ces objets et des cartes pour les repérer. Les planètes du système solaire et certains objets de Messier sont un excellent entraînement pour les débutants.

A vos lunettes et télescopes, Naturoptic vous souhaite un bon ciel !

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *